NON AUX ARNAQUES
TÉLÉPHONIQUES
DE CEGETEL SAS !

EXPLICATION DE L'ARNAQUE

Il est utile de répéter que seule est considéré comme arnaque la facturation non justifée d'un ou plusieurs appel sur un numéro surtaxé. Pour cela il faut IMPERATIVEMENT être sûr qu'il ne s'agit d'un numéro surtaxé appartenant à un site pour adultes (jeux, casino, X, ...) ou certains sites de jeux pour enfants.

L'arnaque porte généralelement sur le N° 0899 780 125 de Cegetel SAS. Un opérateur Cegetel m'a confié qu'il était inondé de réclamations et qu'il s'agissait, probablement d'un virus qui appelle automatiquement ce numéro sur un modem bas débit (matériel souvent installé d'origine sur les PC de plus de 2 ans pour les anciennes conections internet).

Vous trouverez, à la suite, des explications complémentaires pour mieux comprendre le mécanisme de cette arnaque. (Merci à Ludivine qui m'a bien aidé sur ces infos)

Ce matin, France Info évoquait le cas d'un internaute, abonné à AOL, qui a déposé plainte à la suite d'une surfacturation de plus de 1700 euros de la part de son fournisseur d'accès à l'internet. Cette affaire rappelle étrangement un phénomène rencontré voici plus d'un an et demi et qui concernait les "dialers". Comment ça marche ? Il s'agit de programmes informatiques qui s'installent sur l'ordinateur d'un internaute, souvent à son insu, et cela pour la consultation de certains contenus (contenus pornographiques, voyance, etc.) ou suite au téléchargemetn d'un logiciel. En pratique, la fonction de ce programme (appelé dialer) est de déconnecter l'internaute de sa connection bas débit classique et de le reconnecter, de manière trop souvent transparente, par l'intermédiaire d'un numéro de téléphone surtaxé (un 08XX, un numéro de téléphone étranger ou pire, satellitaire). L'internaute pensant être connecté sur son accès à l'internet classique continue son surf en toute tranquilité alors qu'en fait, le compteur tourne et le temps passé sera facturé par son opérateur téléphonique (France Telecom ou l'opérateur "dégroupé"). Normalement avec le développement du haut débit, cette fraude aurait dû disparaître (vu que cela nécessite une connexion à l'internet à bas débit, ou tout du moins, un modem bas débit branché sur la ligne téléphonique). Après avoir fait des ravages à la fin de l'année 2004, le phénomène semblait avoir disparu. Il semble que ce ne soit pas le cas.

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VIRUS SUPER PUISSANT : Ces virus qui font exploser les factures de téléphone Des centaines d'abonnés à Internet ont été connectés à leur insu à des numéros de téléphone surtaxés. Résultat : des factures souvent faramineuses ! En ouvrant son courrier, Jean-Marie Schnebelen ne s'attendait pas à pareille surprise. Le montant de sa facture de téléphone atteint en effet plus de 1200 euros. Une erreur ? Il contacte son opérateur, Cegetel, qui lui fournit une explication surprenante. Jean-Marie aurait passé des dizaines d'appels vers des numéros surtaxés en France, mais aussi - et par satellite ! - vers Sao Tomé et Principe, un archipel du golfe de Guinée. « Vous avez été piraté », lui glisse le service clients. Confronté à plusieurs cas similaires, Cegetel a décidé - début novembre - de bloquer toutes les communications satellite et de dédommager les plaignants. Jean-Marie Schnebelen est l'une des victimes françaises escroquées à l'aide de dialers véreux, qui se répandent à toute vitesse sur Internet depuis le mois de juin.

Les dialers (littéralement numéroteurs) existent pourtant depuis longtemps : il s'agit de logiciels que l'on télécharge sur son ordinateur et qui modifient provisoirement les paramètres de connexion Internet pour que le modem RTC (bas débit) compose un numéro surtaxé. En échange du paiement de ces communications, l'internaute peut accéder à des sites à « valeur ajoutée », un terme souvent synonyme de pornographique. L'exploitant du site, lui, perçoit une partie du montant des communications.

Mais, d'outil de paiement, le dialer peut se muer en arme de braquage pour les gangsters de la Toile. Certains sites s'arrangent en effet pour que les internautes téléchargent et installent des dialers sans s'en rendre compte, en cachant le programme derrière un logiciel gratuit. Ces services « n'annoncent pas clairement la couleur et font preuve d'une certaine opacité tarifaire » , confirme Cegetel. Il faut en effet lire plusieurs pages Web pour découvrir que le téléchargement d'un logiciel gratuit provoquera l'installation d'un numéroteur. Pire : certains sont propagés par des virus ou dans des pop-ups, en exploitant des failles de sécurité.

Cet été, le virus Downloader.small.9.BV a infecté des centaines d'internautes et installé à leur insu un dialer. Quel que soit le moyen de propagation, le résultat est le même. En quelques minutes, le programme est téléchargé et modifie les paramètres de connexion, sans que l'internaute ait été informé du tarif ou des modalités des appels. Après une recherche effectuée à notre demande, Sophos - éditeur de logiciels de sécurité informatique - a déniché sur la toile environ 200 dialers dangereux. Certains sites de pornographie, de jeux, d'astrologie, de warez (des logiciels pirates) ou de téléchargement sont de véritables nids à dialers : un seul clic malencontreux suffit à faire exploser la facture de téléphone ! L'association parapublique le Forum de l'Internet, qui aide les internautes, reçoit « deux ou trois plaintes chaque jour, souvent pour quelques centaines d'euros, parfois pour plusieurs milliers » , explique son conseiller juridique, Benoît Tabaka. Le virus Downloader.Small aurait fait une centaine de victimes en France, aux dires de l'opérateur Colt Télécommunications.

Le numéro de téléphone surtaxé composé par le dialer appartenait à Colt, qui le sous-louait à une société dont il tait pour l'instant le nom. Car l'affaire risque de se terminer en justice. Entre les dédommagements aux victimes et l'extension de son service clients pour traiter les réclamations, l'addition pour l'opérateur s'élève à une centaine de milliers d'euros... Au Forum de l'Internet, on ne s'étonne plus de rien : « Un site de téléchargement bidon, francophone mais immatriculé en Uruguay, injecte un dialer à l'imprudent qui y effectue une recherche, raconte Benoît Tabaka. Il existe aussi de faux sites de téléchargement de musique en ligne, qui imitent les sites connus et installent subrepticement des dialers. » 5 euros les 15 secondes par satellite !

Pour tirer un maximum d'argent de leurs victimes, les margoulins qui utilisent les dialers ne se sont pas arrêtés aux numéros de téléphone surtaxés français. Ceux-ci sont en effet « peu » rémunérateurs : au maximum 1 euro la minute. Les escrocs préfèrent donc ouvrir des numéros dans des micro-Etats aux lois « souples », comme Sao Tomé et Principe. « Aujourd'hui, des victimes sont facturées 5 euros les 15 secondes, avec une communication par satellite ! » , explique Benoît Tabaka. Sur les factures des victimes, l'opérateur responsable des liaisons vers ces pays tropicaux est souvent l'Italien Telespazio. A Rome, le porte-parole de cette compagnie, Paolo de Vincentiis, a refusé de nous dévoiler l'identité de ses clients, en tentant de désamorcer l'affaire.

Selon lui, tous les plaignants ne sont que des menteurs. « L'expérience passée confirme, hélas, que ces appels sont émis en toute connaissance de cause » , soutient-il. Sous-entendu : les victimes sont toutes des obsédés sexuels qui se sont connectés à des sites pornographiques. La position des opérateurs qui fournissent les numéros surtaxés aux escrocs est ambiguë, car ils touchent une marge sur chaque connexion. Filiale de Neuf Telecom, via Jet Multimédia, Oxone Technologies fournit notamment des numéroteurs à des sites payants. Fin septembre, une de ses lignes a été coupée par France Télécom après contestation d'un abonné.

Entre deux menaces de « procès en diffamation » aux journalistes qui l'appellent, Joël Burtin, directeur général d'Oxone, défend l'intégrité de ses clients : « Des internautes de bonne foi comprennent parfois mal les tarifs ; ils pensent que la connexion par le biais d'un dialer est incluse dans le forfait de leur FAI. Seulement, il est impossible de se connecter à l'insu de son plein gré. Que l'information des consommateurs ne soit pas assez explicite, peut-être. Dans ce cas, nous faisons un geste commercial et nous remboursons. »

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Voici la description du service proposée par l'entreprise dénoncée par CEGETEL SAS comme responsable du problème (une enquête est en cours) :

Click Time NOTRE SOLUTION KIOSQUE : Un modèle économique gagnant NOS SOLUTIONS : CLICK TIME Modem, Adsl, Allo Ticket, SMS Ticket Grâce aux réseaux kiosque, téléphonique ou internet proposés par les différents opérateurs français et européens à partir de différents niveaux de tarification pour l'utilisateur final, vous pouvez, dès à présent, valoriser toute ou partie de votre site internet pour les accès provenant de France et départements d'outre-mer ou étranger.

3 modes de paiement sont proposés :
- Paiement à partir de notre "Dialer" Click Time pour les internautes possédant un modem.
- Paiement à partir de notre serveur vocal Allo Ticket pour les internautes en connexion haut débit (ADSL / Réseau LAN / cable).
- Paiement à partir de notre plate-forme de génération de code SMS ticket pour les internautes utilisant un téléphone portable.

Points forts : Logiciel extrêmement compact, fonctionne avec les différents systèmes d'exploitation (toutes versions), lance automatiquement les principaux browsers des utilisateurs, configure automatiquement les browsers des utilisateurs, optimise l'utilisation des composants du PC (intègre une multi-numérotation pour différents protocoles), gestion automatisée et sécurisée des numéros d'appels (système de tolérance de pannes), convivial, il pourra être entièrement personnalisé à l'image de votre société aussi bien au niveau de sa présentation que des applicatifs exécutés.

CLICK TIME - Principe général :

1) Vous choisissez le palier de rémunération souhaitée pour vos services payants (par pays et par opérateur).

2) Vous installez sur votre service Internet nos kits de connexion CLICK TIME modem et CLICK TIME haut débit (pour connexion ADSL câble ou réseau), petit exécutable qui sera téléchargé par l’internaute pour accéder sur la zone payante de vos services Internet.

3) Nous installons une passerelle d’accueil sur nos plates formes kiosque Internet et audiotel, en collaboration avec les différents opérateurs Télécom (sur des numéros dédiés ou mutualisés).

4) Une liaison intranet est établie entre nos passerelles Internet et audiotel et votre zone payante.

5) Nous ouvrons à l’éditeur ou à ses ayant droits un accès sur nos passerelles permettant le contrôle des flux en temps réel ou différé pour les statistiques de connexion.

Principe du côté de l'internaute :

1) L’internaute se connecte sur votre service Internet

2) L’internaute est invité à télécharger vos kits de connexion pour accéder à la zone payante de votre service. Pour cela, il choisit son pays d’origine et son type de connexion (connexion modem ou haut débit). En option, nous pouvons vous proposer nos solutions de géo-localisation, de mesure de débit ou notre interface HTML permettant d’éviter ces deux dernières phases (choix du pays et choix du type de connexion) et d’automatiser complètement la phase de téléchargement des kits. Le téléchargement des kits (45 ko) est très rapide et s’effectue en mois de 30 secondes.

3) Les kits s'installent directement sur le disque dur de l’ordinateur de l’internaute et créent un lien sur son bureau (icône personnalisée à l’effigie de l’éditeur).

4) Un simple clic sur cette icône et l'internaute est connecté automatiquement sur votre zone payante. Pour l’accès haut débit, le clic sur l’icône génère l’ouverture d’une fenêtre précisant les modalités d’accès au service audiotel permettant d’assurer la facturation de votre service Internet payant. L’internaute est invité à appeler un numéro de téléphone surtaxé et à saisir au niveau du serveur vocal intéractif le ticket mentionné dans cette fenêtre. Dans tous les cas, l’internaute sera facturé par les différents opérateurs Télécom en fonction du temps passé sur le site et du palier de tarification de votre service.

5) Lors de l’exécution du kit et de la connexion sur votre site payant, une zone d’information intégrée dans le navigateur de l’internaute lui indique à tous moments le coût de la communication et la durée de connexion en ligne. Modalités de rémunération Les opérateurs Télécom, au regard des statistiques détaillées, rétrocéderont au centre serveur les royalties correspondant à l’utilisation des services.

La répartition des royalties entre le centre serveur et l’éditeur dépendra de l’applicatif mis en place et du palier de taxation choisi. Consultation des statistiques de connexion : Un outil de consultation de statistiques vous permettra d’observer en temps réel le flux sur vos différents accès ainsi que les statistiques de connexion par pays, par palier, par jour, etc… Selon les options de paramétrage de vos kits (géo-localisation, tracking, interface HTML), des statistiques extrêmement précises pourront être également disponibles (Ce système vous permettra de mettre en place une forte traçabilité par utilisateur de vos services).

Personnalisation des Kits Les solutions kits CLICK TIME peuvent être intégralement personnalisées selon les souhaits de l’éditeur. En standard, la personnalisation concerne les icônes présentées ainsi que les fenêtres d’aide et les messages de progression d’appel. En option, la personnalisation concerne :
- Le choix d’un préfixe de connexion
- Le choix d’un lancement automatique du kit ADSL en cas de défection du modem de l’internaute.
- Le choix de l’interface de navigation (affichage en temps réel des temps de connexion et des coûts de communication).
- Le choix du lancement d’une application spécifique IP dès le lancement du kit de connexion.
- Le choix de la durée de connexion sur le service payant et des modalités d’attribution des tickets pour les connexions haut débit.

 

Dans tous les cas, je vous conseille de suivre les conseils de la page "Les premières démarches à effectuer".

 
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